Culte, "le bien ne fait pas de bruit", culte du samedi 10 février 2018 à Granville.

Ce samedi soir, alors que Granville fait entendre son carnaval, la communauté protestante se réunit pour une autre fête, celle de la bonne nouvelle de la grâce de Dieu en Jésus-Christ.

Gilles et Régina assurent l'animation musicale.

Deux textes sont lus:

Christine lit le Lévitique, chap 13: 40-45, extraits de la législation mosaïque sur la lèpre.

Denis lit l'Evangile selon Marc 1: 32-34 et 40-45.

Voici quelques pistes de méditation proposées par Denis:

-Ce texte de l'évangile joue sur les contrastes: intérieur-extérieur, secret-révélé, ville-désert, maladie-guérison et bien sûr pur-impur.

-Au début de notre texte, Jésus est dans une maison et la foule est dehors, à la fin du texte, Jésus est dehors, et la foule lui barre le chemin de sa maison. Entre les deux situations, la rencontre d'un lépreux.

-le Christ est là pour "tous ceux qui vont mal". Jésus prend pitié de chacun(e).

-le secret messianique, ou dans ce texte le bruit qui ne fait pas de bien (la rumeur provoquée par l'homme guéri), le bien qui ne fait pas de bruit (Jésus qui guérit sans imposer sa messianité).

-Pourquoi jésus se met-il en colère?Parce qu' Il refuse qu'on le réduise à ce rôle de guérisseur, par ce qu'il refuse qu'on l'enferme dans des catégories sclérosantes ("pur-impur" etc), par ce qu'il a compris qu'on ne l'écoutera pas, et que la mission qu'il propose sera détournée en la saturation de l'espace public par la rumeur.

-Nous n'avons pas nous non plus, peut-être à étouffer nos contemporains par nos convictions, au risque de les détourner, au risque aussi de ne plus laisser le champ libre à Dieu de parler autrement.

-c'est peut être la leçon de discrétion que Jésus nous adresse depuis les rives du lac de Tibériade.

En attendant l'ouverture du culte.