Culte de la nativité 2013, Granville

Ce dimanche 22 décembre 2013, nous célébrons la nativité du Christ.

Le temple de Granville a été décoré par Régina, la musique et les chants ont été préparés par Michel, Allan joue du violon et de la guitare, la chorale chante les cantiques de Noël. Claude accueille les participants. Pierre et Joseph on amené la lumière de Bethléem. Denis prêche et commence ainsi le culte:

"Bienvenue à chacune, chacun pour ce culte de la nativité : avec Pâques et Pentecôte, la plus belle fête chrétienne. Nous accueillons la lumière de Bethléem. Nous allumons la quatrième bougie de l’Avent. Les temps sont arrivés. C’est Noël"

Les textes bibliques qui furent lus et médités:

Esaïe 7:10-16.

Comprenons le contexte. Nous sommes au VIII eme siècle avant Jésus Christ, huit siècles avant Noël. Nous sommes vers 734 av JC. Un très jeune homme est roi de Judée, Akhaz. Ce jeune roi est dans une grande angoisse. Les Araméens de Syrie et les israélites du Nord se sont alliés pour l’attaquer.

Ce ne sont pas nos prières quand nous sommes dans les sommets de nos vies, ou quand nous sommes tout en bas déprimés, qui fatiguent l’Eternel. Ce qui le fatigue est de ne pas nous tourner vers lui, de ne pas lui demander un signe. Pourtant Dieu donne un signe à Akhaz : une jeune femme enceinte. Akhaz y a probablement vu une allusion à sa propre jeune épouse. Au-delà du cas d’Akhaz toute femme enceinte est promesse et signe divin. Et particulièrement Marie. L’enfant promis porterait le nom d’Emmanuel, nom qui signifie Dieu est avec nous. Dans l’Evangile de Matthieu, Joseph rêve que l’enfant de Marie porte ce nom d’Emmanuel.

Esaïe 9:1-6

De nouveau nous lisons Esaïe. Les temps sont durs. La menace cette fois ci assyrienne se précise. Les armées commencent à occuper les territoires du Nord et de l’Est, et même du Sud. Angoisse et obscurité. Le ciel est-il donc vide ? Pourquoi Dieu ne répond-t-il pas ? Et pourtant…

Oui ton peuple marche dans les ténèbres quand la guerre s’installe comme aujourd’hui en Syrie ou en Centrafrique, oui ton peuple marche dans les ténèbres quand tes enfants sont malades, quand l’âge accuse les fatigues, quand on ne voit plus le bout des dépressions… Pourtant une lumière resplendit. Et cette lumière prend encore une fois les traits d’un enfant.

« Un enfant nous est né, un fils nous est donné ».

Ce texte est l’unique de l’Ancien Testament dans lequel il est dit d’un enfant, d’un être humain : son nom sera Dieu-Fort.